Le 6 mai 2018, après avoir monté les marches de l’escalier type princesse, vous pouviez rencontrer ces auteurs, parfois venus de loin, répartis sur les deux étages du bâtiment.
Sébastien Monod et Angie le Gac au 1er étage.
Angie le Gac, autrice de la région était bien entendu présente, tout comme la marseillaise Flo Renard et ses textes poétiques, plein d’humour et de bonne humeur, à la plume délicate.
Sébastien Monod arrivait de Rouen, les bagages remplis de ses romans teintés d’érotisme qui abordent, avec sensibilité, de la difficulté d’être gay dans un monde résolument moderne.
Le second étage n’était pas en reste. Ceux-ci ont mis une chaude ambiance toute la journée et l’on entendait musiques et éclats de rires tourbillonner dans les escaliers. Aurélie Châteaux-Martin, venue spécialement de Dordogne, y présentait ses ouvrages de Dark romance, romance contemporaine ou fantasy auprès d’H.V. Gavriel et son univers d’urban fantasy et bien d’autres encore.
Aurélie Châteaux-Martin présentait un échantillon de 6 ouvrages sur les 63 qu’elle a d’ores et déjà publiés.
Les lecteurs aussi n’ont pas hésité à effectuer de longs trajets pour bavarder avec ces écrivains qu’ils apprécient, admirent et ceux qu’ils découvrent au hasard de leur visite. Les noms de Fréjus ou même de Nîmes ont circulé sur les lèvres au moment d’obtenir une dédicace, un mot, un sourire.
Entre les rires, les douceurs amenées pour l’occasion, ils ont pu profiter du large éventail d’ouvrages éparpillés sur les différents stands.
Selfies, discussions et rencontres étaient au rendez-vous le temps de feuilleter, s’interroger devant une couverture, un résumé alléchant. On grignote les bonbons que certains ont parsemés sur leur table pendant que l’on récolte un petit mot, un dessin de l’auteur, sur les premières pages des livres que l’on s’est choisi, la balade rythmée par les mélodies du groupe BO, dont le disque est disponible à l’entrée.
Parfois on se connaît déjà, sans se connaître. Par les réseaux sociaux sur lesquels on a déjà discuté. Et c’est amusant de mettre enfin un visage sur un avatar que l’on voit régulièrement et qui, quelque part, a fini par coller à l’identité de celui que l’on ne fréquentait que virtuellement. Rencontrer la personne derrière l’image, réduire la distance autour d’un café ou d’un déjeuner, puisque, lors de la coupure méridienne, auteurs et lecteurs ont pu se retrouver pour prolonger l’instant à l’occasion d’un repas au restaurant vietnamien le Philong, situé au centre du village.
Pascale Bouchet Falco accueillait tout ce petit monde au sein du musée Martin Duby
Le côté rencontre informelle est personnifié à travers la vente d’un recueil de nouvelles, Premières fois réalisée au profit du Refuge, association conventionnée par l’État qui propose un accompagnement social, médical, psychologique et juridique aux jeunes majeurs victimes d’homophobie ou de transphobie.
Sa couverture colorée et acidulée attire le regard. Elle évoque à la fois l’éclectisme, la tolérance et la solidarité de ces auteurs qui ont choisi de s’unir pour soutenir une cause commune, celle qu’ils aiment à sublimer au fil des pages de leurs propres textes : la lutte contre l’homophobie.
Une fois l’ouvrage en main, il est agréable de réaliser alors un dernier tour en attendant le tirage de la tombola, qui a offert une sélection d’ouvrages ainsi que des goodies au gagnant.
On circulait alors une dernière fois, afin de demander une signature souvenir à chacun des contributeurs du recueil, mais aussi celles des auteur•rice•s simplement présent•e•s et qui concouraient à faire de cette journée un moment voué au respect de la différence. De toutes les différences.
Pourquoi se contenter d'une seule vie ? Il en existe tant de possibles. Il y a tant à explorer. Pensez à tous ces aiguillages que vous n'emprunterez jamais, que vous ne choisirez jamais, à toutes les routes que vous pourriez créer, ici ou ailleurs... Voilà le bonheur que l'on se procure en écrivant.
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