Comme je l’ai déjà précisé dans d’autres discussions, j’ai commencé à écrire parce que je trouvais la vie trop sérieuse, parce que je me disais que l’être humain n’avait pas pu inventer tous les mythes et légendes qui nourrissent notre Histoire, sans que cela soit basé sur une forme de réalité.
L’Histoire m’a donc énormément inspiré. Elle regorge d’aventures incroyables, de récits plus improbables les uns que les autres, et elle ouvre la porte à une multitude de possibles. Pour écrire Eden, j’ai aussi puisé dans la mine généreuse qu’est la Bible. En effet, je voulais un récit apocalyptique et quoi de mieux que l’apocalypse de Jean pour trouver la base de ce que serait la fin d’un monde? Bien entendu, le résultat final n’a rien à voir avec ma première source, mais elle n’eut pas moins son rôle à jouer.
Il y a quelques semaines, j’ai eu le retour de lecture d’une amie, à qui j’ai offert mes deux dernières novellas. Elle m’a dit « j’ai cru que tu m’avais rencontrée, et que je t’avais inspirée ». Eh bien oui ! C’était le cas. Les gens qui nous entourent sont des inspirations. Ils nous aident à créer des personnages, à distiller des réflexions. Les événements de nos propres vies et de celles de ceux qui nous entourent, nous permettent de donner corps à nos héros. Méfiez-vous si vous connaissez un auteur, vous pourriez retrouver quelques éléments familiers dans leurs lignes, mais prenez le bien, vous êtes une muse ^^
À l’inspiration se joint également la question de l’organisation. Oui, parce que c’est bien d’avoir des idées, mais si on les met juste les unes après les autres, ça ne veut pas dire grand chose.
Copie de notes pour mon prochain roman
Il y a plusieurs écoles concernant l’organisation. Vous avez les auteurs qui cherchent le Saint Graal du plan parfait, ceux qui préparent des plans mais ne s’y tiennent jamais (ça, c’est moi), et ceux qui y vont au feeling (j’avoue que je me laisse souvent aller).
Personnellement, en tant qu’auteur, je vis dans une dimension particulière. Tout ce qui m’entoure, tout ce qui se passe est source d’inspiration, et je me lance alors dans le visionnage virtuel de l’histoire qui se construit dans ma tête. Souvent, je me couche le soir et je reprends mon aventure où je l’ai laissée. Je tente d’y trouver la suite parfaite, et je m’endors dans mon monde imaginaire. Ainsi, le matin, les idées me reviennent et je m’attelle à les noter.
Ma femme a compris depuis longtemps que ma maîtresse matinale à qui j’écris n’est autre que mon imaginaire. Mais c’est une amante exigeante. Elle demande du temps, elle nous coupe un peu parfois de la réalité. Tout l’art réside dans le fait de faire la part des choses et de savoir quitter nos rêves, pour le monde palpable, qui, disons le, n’est pas mal non plus. Certains disent qu’écrire c’est fuir le monde qui nous entoure, non, c’est lui donner de la hauteur!
Voila pour mon petit partage du jour.
Et vous alors, auteur•e•rice•s (selon votre goût), illustrateur•rice•s, créateur•rice•s, quelles sont vos inspirations?
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